Mais où en est la construction du centre fermé de Jumet qui accueille les personnes en situation de séjour illégal et frappés d’arrêtés d’expulsion ? Une question posée par Anne-Sophie Defense, la conseillère communale de Charleroi. Cependant, aucune réponse de la part du bourgmestre Paul Magnette ne lui a été accordée…
Lors du dernier conseil communal de Charleroi, le projet de construction du centre fermé de Jumet accueillant des personnes en situation de séjour illégal et frappés d’arrêtés d’expulsion a été mis sur la table. Cependant, la conseillère communale de Charleroi Anne-Sophie Defense n’a reçu aucune réponse de la part du Bourgmestre, Paul Magnette.
Ce dernier dit n’avoir aucun contact avec le secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration, Sammy Mahdi.
"L’enfermement n’est jamais agréable et doit toujours être considéré comme une option tout à fait ultime. C’est la philosophie défendue par le PS dans les négociations fédérales, puisque nous avons fait acter qu’il fallait développer toutes les alternatives au centre fermé et veiller, s’il est construit, à ce qu’il ne soit utilisé qu’en ultime recours", indique Paul Magnette, Bourgmestre de Charleroi.
Les individus sans titre de séjour
Les individus sans titre de séjour sont en minorité, il n’y a pas d’alternative au retour dans le pays d’origine. Ce sont les dealers qui troublent l’ordre public et qui représentent une menace pour la sécurité explique Paul Magnette.
"Certains comptent jusqu’à 30 ordres de quitter le territoire. En tant que bourgmestre, je ne peux tolérer qu’ils puissent poursuivre leurs activités criminelles. Par contre, aucun enfant ou famille sera un jour enfermé à Jumet."
Source: L'avenir
