Le club de foot de Momignies inaugurait ses toutes nouvelles installations ce samedi. Après 8 ans de travail et de rénovation, le club peut enfin évoluer dans de meilleures conditions. De nouveaux vestiaires, une nouvelle buvette et surtout un terrain synthétique flambant neuf sont mis à disposition des footeux momigniens. Rien que ça.
Selon les archives, le club de foot de Momignies existerait depuis 1917. 105 ans plus tard, les installations ont bien changé puisqu’elles faisaient l’objet d’une inauguration ce samedi. Et on a mis les petits plats dans les grands pour l’occasion. « Fier, c’est rien de le dire, je suis super heureux et très content, s’extase le président du club, Vincent Deshorme. Quand je vois ce que l’on a réalisé, il y en a un autre qui est là-bas au-dessus qui doit être fier aussi (NdlR: son papa Christian est décédé il y a trois ans). »
Coût des travaux: 1.100.000 euros
Si le club évolue actuellement en P4, la direction a désormais les moyens pour revoir ses ambitions à la hausse.
« On va essayer de faire monter l’équipe première sans se prendre pour des stars, répond humblement le président. On voudrait monter en P3 voire P2. Si on y arrive, ce sera très bien car le bassin de recrutement est assez restreint même si on a quelques Français qui peuvent venir mais on ne sait pas engager des joueurs de Charleroi, c’est trop loin pour eux. »
Christian Bouillet est un ancien joueur de Momignies. Il a commencé sa carrière à 14 ans, en 1962. A l’époque, il n’y avait pas d’équipe de jeunes et les installations n’avaient rien à voir avec celles d’aujourd’hui. « C’était assez pauvre, se souvient l’ex-joueur de foot, il y avait un terrain, un local et on se lavait dans des bassines d’eau froide. On faisait avec ça mais on était pas malheureux pour autant, on aimait jouer au foot. »
Pour cette fête du foot, le journaliste sportif de la RTBF, Eby Brouzakis, originaire de la région, a donné le coup d’envoi du match d’exhibition entre Momimoise et les espoirs du Sporting de Charleroi. Plus jeune, il a foulé à plusieurs reprises le terrain de Momignies.
« Je me souviens d’un match ici où il pleuvait, c'était compliqué de pousser la balle au-delà de trois mètres. On a voulu continuer parce qu’on adorait ça. Je suis rentré chez moi après le match avec plein de boue partout, parce que j’étais gardien à l’époque, et je me suis fait engueuler par maman », raconte le journaliste sportif.
Avec ses 250 jeunes joueurs et joueuses, Mominoise pourra débuter la saison prochaine dans de bonnes conditions. Il ne reste plus qu’à se fixer les bons objectifs et surtout les atteindre. Réponse l’an prochain.