Quatre des cinq militaires qui étaient visés par une enquête du parquet fédéral pour des faits de négationnisme entre autres ont fait l'objet d'un renvoi en correctionnelle mardi par la chambre du conseil de Charleroi, a indiqué jeudi à Belga le parquet fédéral.
Une enquête du parquet fédéral a été menée à l'encontre de cinq jeunes militaires belges pour des faits de négationnisme, mais aussi d'incitation à la haine et de propos xénophobes, islamophobes et antisémites. Les inculpés ont été suspendus par la Défense. Mardi, la chambre du conseil de Charleroi a décidé de renvoyer quatre d'entre eux devant le tribunal correctionnel.
Selon Sudinfo, l'enquête a débuté en 2021 lorsque la Sûreté de l'État a découvert que l'un des cinq militaires en question est parti en stage de tir en Pologne avec une organisation privée, soupçonnée d'avoir des accointances avec l'extrême-droite.
Les cinq jeunes soldats communiquaient entre eux via Messenger, Telegram, WhatsApp ou encore via le "dark Web", mais certains propos ont également été diffusés sur Facebook. Ils sont aussi soupçonnés de harcèlement vis-à-vis d'un de leurs collègues afro-descendant.
Unia, le service public indépendant de lutte contre la discrimination et de promotion de l'égalité des chances, s'est constitué partie civile dans cette affaire.