Deuxième jour d’épreuve du CEB pour ces dix élèves de 6e primaire qui suivent l’école à domicile. Installés sur leur banc d’école avec leur copie en mains, c’est parti pour quatre heures d’examen.
Ils font partie de ces 725 élèves de la Fédération Wallonie-Bruxelles à devoir passer le CEB. « Ces élèves ne sont pas identifiés dans un établissement scolaire et le jury d’école n’est pas possible », explique Gérard Legrand, inspecteur général de l’enseignement fondamental de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Le décret prévoit que la seule possibilité qui leur est offerte est de passer le CEB.»
L’épreuve a été adaptée dans la durée. Au lieu de douze périodes de 50 minutes, il y en a huit pour cette année réparties sur deux matinées.
« Au niveau du contenu, l’épreuve n’est pas plus difficile ni plus simple que les autres années. Elle est strictement à l’identique. Ce n’est donc pas un CEB au rabais. »
725 enfants répartis sur l’ensemble de la Wallonie et de Bruxelles dans 70 endroits différents comme ici, à Montignies-sur-Sambre. L’idée est de passer l’épreuve tout près du domicile. « Nous avons dû travailler à la maison avec quelques exercices supplémentaires », nous explique une maman venue rechercher sa fille à la sortie de l’examen. « J’avais quand même assez peur qu’on nous sorte quelque chose que nous n’avions pas appris », explique la jeune Khadija.
Vendredi, les parents seront invités individuellement pour prendre note des résultats. Le recours sera évidemment possible. Pour les autres enfants qui vont à l’école, les délibérations ont débuté cette semaine. Si c’est une fin d’année scolaire remaniée, on planche déjà sur différents scénarios pour la prochaine rentrée de septembre.