De retour après une absence de quatre ans, le collectif "Youth for Climate" du Val de Sambre est de retour, à Auvelais.
Organisé en partenariat avec les professeurs et les élèves de l'école primaire Saint-François, l'objectif est d'alerter la commune sur les enjeux climatiques tout en sensibilisant les grands et les petits aux gestes simples du quotidien.
"Nous ne sommes pas là pour protéger le vivant, nous sommes le vivant qui se protège". Affiché sur l'arboretum du parc d'Auvelais, le dicton dévoile les ambitions et l'importance d'une lutte climatique, et ce, dès le plus jeune âge. Avec des ateliers et des discussions menées en cours entre le corps enseignant et les élèves, les membres du collectif climatique l'affirment : malgré leur âge, les enfants sont déjà attentifs à la cause climatique.
"Les élèves ne sont pas bêtes. Ils ont peut-être parfois du mal à comprendre les termes scientifiques qui leur sont expliqués, mais ils sont très touchés. Ils ont entendu parler des inondations, des feux de forêt, de la biodiversité. Tout ça, ils le comprennent", Matteo Pisano, membre de Youth For Climate, Val de Sambre.
Des arbustes plantés et des dépôts de pierre
L'autre objectif premier de ce rassemblement est d'alerter les représentants communaux sur les dangers climatiques. Professeurs et élèves n'hésitent pas à montrer leur mécontentement, de façon symbolique :
"On est allés planter des arbres l'an dernier, mais aussi des cailloux devant la commune afin de leur montrer notre mécontentement et que l'on veut se faire entendre. Apparemment, il n'y a pas encore eu de grands changements, on est donc présents de nouveau pour manifester", Axelle Burton, enseignante 4e primaire Saint-François.
Sensibiliser les jeunes, mais aussi les plus grands
Organisée en parallèle de la COP28, la grande conférence climatique (Dubaï) et de la marche pour le climat, à Bruxelles, la volonté du collectif du Val de Sambre est de sensibiliser les plus jeunes, mais aussi les plus grands. Des discussions avec des écoles secondaires sont sur la table. Objectif : 2024 et les élections belges. L'occasion de marquer le coup pour Matteo Pisano et les siens.
"Cette année, on n'a pas su avoir toutes les écoles. Il y a eu de la bonne volonté dans les autres écoles secondaires de la commune, mais la date et l'arrivée des examens font que ça a été difficile d'avoir tout le monde. Mais on compte revenir, surtout qu'on sera en période électorale. On compte donc revenir en masse, au printemps".
Alexandre Degryse