Au même titre que les infirmières, les médecins, les employés de supermarchés, de sociétés de nettoyage ou encore les chauffeurs de bus et les policiers (j’en oublie certainement, mais la liste est longue) les éboueurs font partie de ceux, qui continuent à travailler pendant la pandémie de Coronavirus.
Et du côté de chez Tibi, l’Intercommunale de gestion intégré des déchets dans la région de Charleroi, le personnel est plus que jamais mobilisé, afin d’assurer deux de leurs missions essentielles, à savoir la collecte de déchets en porte à porte, mais aussi le maintien de la propreté publique.
« L’ensemble des membres du personnel est entièrement dévoué, dans les missions qui leurs sont confiées, au quotidien. Nous avons la chance chez Tibi d’avoir des travailleurs motivés et qui se soutiennent tous les jours, malgré la situation délicate du moment », indique la chargée de communication, Françoise Lardenoey.
Un soutien qui vient entre autres, des 60 personnes qui travaillent habituellement dans les recyparcs (qui sont actuellement fermés) et qui sont désormais sur le terrain, aux côtés de leurs collègues de la collecte et de la propreté.
« Le fait de pouvoir travailler tous ensemble et de manière solidaire, c’est l’une des valeurs et des forces de notre entreprise. Par exemple, depuis quelques temps, du personnel féminin est mobilisé dans les recyparcs, mais depuis la fermeture de ces derniers, elles sont dans les rues afin de collecter les sacs P.M.C, ce qui est une première chez Tibi », ajoute Françoise Lardenoey.
Et si évidement toutes les mesures d’hygiène ont été prises depuis quelques temps (en plus de celles qui sont d’application durant toute l’année), d’autres mesures sont entrées en vigueur, notamment au niveau des départs et des retours au dépôt pour les 200 agents de collecte.
« D’habitude, tous les camions partent le matin à la même heure, après un briefing collectif. Mais ici, les départs sont successifs et chaque équipe (un chauffeur et deux chargeurs), reçoit les consignes du jour, de manière individuelle », nous dit la chargée de communication de Tibi.
Enfin, les différentes marques de soutien de la part de la population, envers ces travailleurs courageux, vont bien entendu droit au cœur aux principaux intéressés.
« Dès les premiers jours du confinement, nous avons reçu des centaines de marques d’encouragement de la part des citoyens de la région de Charleroi. Cela va des dessins ou des petits mots qui sont collés aux sacs, jusqu’à des applaudissements en rue, lors du passage du camion de collecte. Je salue d’ailleurs toutes ces personnes, pour l’élan de solidarité à l’égard du personnel de Tibi », conclut Françoise Lardenoey.