Dans les communes, un des sujets qui l’alimente toutes les conversations, c’est ce qui va se passer dans les écoles. Bien sûr, elles sont fermées, mais elles devront instaurer une garderie. Pour qui et comment? La question d’organisation reste posée. Mais les écoles fondamentales, de l’enseignement communal comme du libre, s’adaptent. Avec des exercices, pas forcément obligatoires, mais proposés aux élèves. Les exemples à Froidchapelle et Sivry-Rance.
Des questions… Mais bon…
Dans les écoles, on se pose des questions. Mais les mesures fédérales sont claires. Quoique… Fermeture, mais garderie.
« Les écoles seront ouvertes comme avant, détaille Jean-Michel Aelgoet, l’échevin de lEnseignement de Froidchapelle. Donc le service de garderie commencera à sept heures du matin à Froidchapelle. Une personne sera là pour que les parents qui travaillent ne doivent rien changer à leurs habitudes. Mais soyons clairs. C’est de la garderie. C’est vraiment pour les gens qui travaillent, mais pas pour Monsieur Tout-le-Monde qui n’a pas d’occupation.»
Fermeture, mais du travail proposé aux élèves pour ces trois semaines de lockout
« Ici dans les école, ajoute Christelle Hoedenaeken, la Directrice de l’Ecole Communal du Crochet de Froidchapele, on n’arrive pas à prendre toutes les mesures pour lutter contre le virus. C’est pour ça qu’on va essayer de laisser les enfants le plus possible chez eux. Mais en restant présents dans les écoles pour accueillir les enfants qui n’ayant pas d’autre solution. Mais les parents sont inquiets et déjà depuis plus d’une semaine. Certaines familles n e mettaient déjà plus leurs enfants à l’école de peur du coronavirus. Donc les parents sont inquiets pour la maladie, mais aussi pour le manque de leçons que l’on peut donner et le retard scolaire que les élèves pourraient accumuler.
Je ne suis pas inquiète pour les enfants de la Maternelle jusqu’à la 5e Primaire. Je suis plus inquiète pour les élèves de 6e qui doivent passer le CEB. Donc nous préparons des dossiers avec du travail qu’ils doivent réaliser à la maison Et rendre dans la boîte aux lettres tous les vendredis. »
Garderie, oui mais comment?
Et dans l’enseignement libre, on attendait ce matin, les instructions du réseau. OK pour accueillir des élèves enfants de parents du secteur de la santé, ou ceux qui n’avaient pas d’autres solutions de garde. Mais comment et selon quels critères les prendre ne charge? Le directeur devra vérifier les critères, selon le problème médical ou les autres conditions de vie.
« Quels sont les enfants qui viendront dans ces garderies?, s’interrogeait ce matin Jean-François Poucet, le directeur de l’Ecole Libre Saint Louis de Sivry. On ne sait pas sur quels critères on doit les accepter. Qui assure ces garderies? On suppose que c’est le personnel enseignant, mais on n’en sait rien. Donc on verra. Mais en attendant, notre équipe pédagogique a mis en place diverses possibilités pour les enfants d’assurer malgré tout une continuité scolaire.Parce que, trois semaines sans travail scolaire, c’est long. Donc, chaque classe primaire de l’école se verra proposer un travail vivement conseillé par jour et une série d’activités facultative, pour que les enfants qui s’ennuient puissent s’occuper. »
D’autant que trois semaines sans cours, c’est un trou dans le cursus. Mais la santé, ça n’a pas de prix.