Avant la pandémie, les CPAS était au bord de la faillite. Si les subsides Covid leur ont apporté une certaine aide. Il faut revoir leur modèle de financement sinon ils sombreraient totalement.
Avant la pandémie, les CPAS était au bord de la faillite. Si les subsides Covid leur ont apporté une certaine aide. Il faut revoir leur modèle de financement sinon ils sombreraient totalement.
25 millions d’euros d’aide
Charleroi a reçu 25 millions d’euros d’aides spécifiques de la région et du fédéral.
"À ce jour, nous en avons consommé 40%, chiffre qui passera à 50% à la fin de l’année. Il est donc primordial de ne pas couper l’accès à ces moyens à partir du 1er janvier comme c’est actuellement prévu si l’on veut nous permettre de continuer à remplir nos missions auprès des citoyens de nos bénéficiaires," révèle Philippe Van Cauwenberghe, le président du CPAS de Charleroi.
Selon le président, il faut corriger le mécanisme pernicieux de financement du revenu d’intégration. Pour la ville de Charleroi, le montant de cette dépense en constante a été estimée à 104 millions d’euros pour 2021. Un coût pour lequel l’État fédéral n’intervient qu’à hauteur de 78 millions. Cela représente un différentiel de 26 millions d’euros. À cela, on ajoute des cotisations de responsabilisation de pensions, la facture grimpe donc rapidement à 10 millions de plus.
"Cela place notre CPAS dans une situation particulièrement inconfortable, en position "quémandeur pour autrui" face à la commune qui exerce la tutelle, alors que bien d’autres sujets plus constructifs pourraient être abordés. Notre Bourgmestre, dit que nous ne pouvons pas continuer comme ça!" déclare Philippe Van Cauwenberghe.