Après la Polynésie française et l’univers de Vaiana en juillet, l’équipe du SAPASH propose un stage inspiré par le film Disney Là-Haut et l’Amérique du Sud. L'occasion pour les jeunes de 6 à 18 ans de vivre une aventure inclusive, où les différences ne sont pas un obstacle, mais une richesse.
À quelques jours de la rentrée, les vacances continuent pour ces jeunes aventuriers. À Marcinelle, un stage inclusif rassemble des enfants et adolescents pour une découverte unique de l’Amérique du Sud. Un dernier souffle estival où chacun, quelles que soient ses capacités, trouve sa place, comme le souligne Sylvie Vanderstraeten, coordinatrice du stage.
“ Notre stage consiste à faire jouer des enfants ensemble. Il y a des enfants en situation de handicap et d’autres qui ne le sont pas ; ici, nous allons vraiment mixer ces populations. Il va se créer des liens et de nouveaux contacts entre les enfants, et ils ne feront plus la différence entre un enfant en situation de handicap et un enfant qui ne l’est pas.”
L’inclusion au cœur du projet
Ce stage est bien plus qu’un simple divertissement estival. Il représente la dernière étape d’un processus de sensibilisation long et réfléchi, visant à atténuer les différences et à promouvoir l’inclusion. “C’est important pour nous, parce que nous faisons partie du service d’animation et de sensibilisation aux handicaps dans la province du Hainaut, et c’est notre objectif. Toute l’année, nous intervenons dans les écoles pour sensibiliser les élèves, et ici, nous avons la partie ludique. Nous accueillons les enfants en situation de handicap avec les enfants dits ordinaires, et nous mettons en pratique tout ce que nous enseignons durant l’année. C’est vraiment l’aboutissement de cette sensibilisation où tous les enfants jouent ensemble”, confie Sylvie Vanderstraeten.
Au total, une vingtaine d’enfants sont présents, dont 9 en situation de handicap. Mais pour les jeunes stagiaires, ces différences ne comptent pas, comme l’expliquent Roméo et Attilio. “On aime bien vivre des aventures avec des personnes différentes. C’est chouette, comme ça on peut les aider et ils participent aux jeux.”
Lucie revient chaque année avec sa sœur Gabrielle, qui est atteinte d’autisme, et elles prennent toujours autant de plaisir. “Des gens peuvent vivre une bonne expérience, c’est le cas pour Gabrielle, et je me suis fait beaucoup d’amis, donc je reviens pour eux. À la maison, ma sœur ne fait pas ce qu’elle fait ici, donc ça lui fait du bien de venir, elle en parle tout le temps.”
Les enfants, des exemples à suivre
Ces enfants, à travers une semaine enrichissante sur le plan humain, montrent l’exemple à suivre. Ici, pas de jugement ni de moqueries. “Quand on sensibilise les enfants dès leur jeune âge, ils ne font pas de différence. C’est plutôt nous, avec notre regard d’adulte, qui faisons une différence entre les enfants en situation de handicap et ceux qui ne le sont pas. Eux trouvent cela tout à fait normal. Dans la vie de tous les jours, il est normal de voir une personne en fauteuil roulant ou quelqu’un ayant des difficultés ; ils iront instinctivement vers ces personnes.”
Bien que le stage ne soit pas encore terminé, l'enthousiasme est tel que tous se disent déjà impatient, de participer à la prochaine édition.