L'identification des 17 mineurs inconnus de la catastrophe du Bois du Cazier, qui a débutée à l’automne dernier, se poursuit. Une longue procédure qui ne livrera pas ses résultats tout de suite.
Le travail d'identification des 17 victimes non identifiées de la catastrophe du Bois du Cazier à Marcinelle ne livrera pas ses résultats à l'occasion des commémorations annuelles du 8 août comme cela avait été un temps évoqué, a confirmé jeudi la porte-parole du musée.
Entamé à l'automne dernier, ce vaste travail progresse par étapes avec, à l'agenda des prochaines semaines, une rencontre fin août à des fins de recoupements d'informations des différents experts impliqués dans le projet.
Parmi les 262 disparus de la catastrophe, 17 n'ont pas pu être formellement identifiés en 1956 parmi les corps inhumés. Différentes raisons expliquent cette impossibilité, notamment l'état de dégradation des corps des victimes et le caractère beaucoup moins abouti des techniques d'identification de l'époque, qui reposaient presque exclusivement sur des objets personnels prélevés et sur certaines caractéristiques physiques.
Le travail d'identification actuel reposant sur des techniques modernes est le fruit des demandes de plusieurs familles de victimes. Il implique notamment le service DVI de la police fédérale, qui est chargé de l'organisation de la chaine d'identification. Malgré les moyens déployés, les experts ont laissé planer un doute, à l'entame du processus, sur la possibilité d'aboutir à des résultats satisfaisants étant donné le nombre d'années écoulées depuis la catastrophe.
Douze victimes italiennes, deux belges, une allemande, une algérienne et une grecque figurent parmi les mineurs non identifiés.
Source : Belga
A.P.