Il y a de cela deux ans, Michele Cicora, soutenu par sa famille lançait un appel. Son père est décédé le 8 août 1956 au Bois Du Cazier. Le souci c'est que son corps n’a pas pu être identifié. C’est le cas de 16 autres hommes enterrés à Marcinelle.
Après des recherches dans les familles toujours en vie, le processus a pu être lancé. Huit familles ont accepté de donner un échantillon de leur ADN. Les recherches ont été menées par Interpol et les Polices Belges, Italiennes et Grecques. Maintenant, la suite de la procédure est en marche, c’est le DVI (Disaster Victim Identification) qui va pouvoir entamer les recherches. Concrètement, dès le début du mois d’octobre, les travaux vont pouvoir commencer, et ils devront être terminés le 8 août 2022, jour où les résultats seront divulgués.
Pour pouvoir réaliser cette identification, et cette inhumation, c’est une véritable collaboration entre les services de la ville, la police fédérale, mais aussi le privé avec aussi Jean-Philippe Mayence qui a souhaité offrir ses services aux familles.
Les travaux déboucheront aussi sur une rénovation de la pelouse du souvenir au cimetière de Marcinelle. Cimetière qui est classé patrimoine mondial de l’UNESCO.