Les riverains carolos qui participeront au biomonitoring humain censé évaluer l'exposition aux polluants émis par trois broyeurs à métaux pourront également faire analyser les poussières des sacs d'aspirateurs de leurs ménages afin de voir si celles-ci portent les traces de l'activité des broyeurs, a indiqué lundi lors du conseil communal de Charleroi l'échevin carolo Xavier Desgain.
La réalisation du biomonitoring en question a été confiée à l'automne dernier par la ministre wallonne de l'Environnement Céline Tellier à l'Institut scientifique de service public (Issep) dans un contexte où les broyeurs à métaux ont été plusieurs fois pointés du doigt pour la pollution qu'ils engendrent et son impact sur la santé des riverains. Les broyeurs à métaux concernés par le biomonitoring sont situés à Engis, Namur, Aubange, Charleroi, Châtelet, Courcelles et Mons.
Le recrutement des habitants situés à proximité des broyeurs à métaux pouvant participer au biomonitoring a commencé au cours des derniers mois. Les prises de sang et les récoltes d'urines sont prévues fin juin dans le cas des broyeurs à métaux situés à Charleroi ou dans les communes limitrophes.
A côté du biomonitoring, l'analyse des poussières des sacs d'aspirateurs est une démarche complémentaire, a indiqué Xavier Desgain.
Source: Belga