63 ans après la catastrophe du Bois du Cazier qui a fait 262 victimes, 17 d’entre elles sont toujours restées non-identifiées. Parmi ces 17 personnes, le père de Michele, Francesco Cicora. Aujourd’hui, il veut pouvoir identifier son corps.
Michele se rend régulièrement à Marcinelle pour se recueillir sur les 17 tombes qui n’ont pas été identifiées. Il sait que l’une d’entre elle contient les restes de son père.
Ce professeur d’italien à Londres espère ne pas être le seul à pousser ce cri d’alerte, un collectif des familles va bientôt être créé. Il demande aux différents gouvernements de le soutenir dans sa démarche. Aujourd’hui, la seule autorité compétente pour l’exhumation d’un corps est le bourgmestre.
S’il existe autant de mineurs non reconnu, c’est parce qu’en 1956, les méthodes d’identification étaient compliquées.
Un appel est donc lancé aujourd’hui pour rassembler les 16 autres familles restantes. Parmi elles 11 Italiens, 2 Belges, un Allemand, un Algérien et un Grec.
L’ambassade italienne soutient le projet, même si selon elle, le projet est difficile à mettre en place. La demande, quant à elle, sera envoyée au nouveau gouvernement.