Sévèrement battu par Manage, ce week-end, Gosselies reste sur un maigre 1 sur 15 qui a coûté sa place à Benoît Paulet, débarqué en début de semaine. Treizièmes à neuf unités de Braine, le premier non-relégué, les Casseroles ont besoin d'un véritable électrochoc.
"Depuis trois semaines, je ne sens plus d'âmes dans cette équipe, déplore le président du RGS, Francesco Scimemi. Pour aborder cette dernière ligne droite, j'avais besoin de jouer une dernière carte, avec quelqu'un qui connaît bien la maison."
Trois entraîneurs en six mois
Pour succéder à Benoît Paulet, qui avait, lui-même, pris le train en marche en remplacement d'Olivier Suray, le président Scimemi a fait appel au coach de la P3, Antonio Passalacqua. Il mise ses ses qualités de rassembleur.
"Tonio est à Gosselies depuis 17 ans, il y a tout connu, le positif comme le négatif, explique l'homme fort du matricule 69. Il peut apporter ses forces dans cette dernière bataille. D'autant qu'il nous reste des rendez-vous importants: Stockel, Braine, Pont-à-Celles... Le maintien direct, nous y croyons encore."
Au stade Bardet, on s'active pour relancer la locomotive, nécessaire pour les 500 jeunes présents au club.
Etienne Gilain