Ce n’est pas nouveau : le confinement augmente les risques de violence et aggrave les situations où s’exercent déjà des violences conjugales et intrafamiliales.
Face à ce constat, une Task Force « Violence conjugale et intrafamiliale » a été mise en place, il y a quelques mois, par la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Wallonie, la Région de Bruxelles-Capitale et la Cocof pour répondre aux risques d’amplification des problèmes de violence dans cette période de crise sanitaire et de maintien à domicile.
Pour beaucoup de femmes et d’enfants, le foyer n’est pas un lieu sûr. Les nécessaires mesures de maintien au domicile augmentent aujourd’hui les risques de violence et aggravent les situations où s’exercent déjà des violences conjugales et intrafamiliales. Le sentiment d’isolement des victimes est également renforcé.
De l’écoute, de l’aide.
Le 0800/30.030 est le numéro belge pour les violences conjugales, mais d'autres numéros d’aide existent pour accompagner les victimes ainsi que les auteurs et prévenir le passage aux actes de violences.
Un chat est également accessible sur www.ecouteviolencesconjugales.be les lundis de 12h à 14h et de 16h à 18h, les mardis de 12h à 14h et de 16h à 18h, les mercredis de 12h à 17h, les jeudis de 12h à 13h et de 16h à 18h et les vendredis de 12h à 14h et de 16h à 18h.
Par ailleurs, la Wallonie (en collaboration avec le SETIS wallon) a également réalisé une brochure « Migrant·e et victime de violences conjugales ». Cette brochure est disponible en 13 langues.
Le code "masque 19" pour signaler un cas de violence conjugale à son pharmacien
Les femmes victimes de violences sont invitées à se manifester en utilisant si besoin le mot code "masque 19". Le pharmacien est alors averti qu’il s’agit d’une demande d’assistance.
Le pharmacien s’engage à fournir une aide graduelle: il s’agira surtout d’aider la personne en la dirigereant vers les services psychosociaux compétents.