Toute la journée, près de 250 jeunes actifs pour Amnesty ou Oxfam étaient réunis au CEME pour la traditionnelle journée de réflexion intitulée Oxfamnesty. Une tradition vieille de 18 ans qui offre à ces élèves du secondaire de toute la Communauté Française une rencontre sur un thème différent chaque année. Et cette année, les ateliers portaient sur les discriminations.
Les discriminations: un thème qui interpelle les jeunes
Toute l’année, ils oeuvrent dans des groupes Oxfam et Amnesty dans leurs écoles secondaires. Et une fois par an, ils se regroupent dans Oxfamnesty. Ce sont en fait des groupes d’élèves qui s’engagent au sein de leurs écoles pour le commerce équitable ou les droits humains au sein de groupes de l’une ou l’autre des deux associations.
« Cette année, on a décidé de consacrer la journée aux discriminations parce que c’est une question qui intéresse beaucoup les jeunes, explique Marine Jeannin, la responsable jeunesse pour Amnesty Belgique Francophone. Ca peut être des discriminations liées à l’origine ethnique, sexistes, de genre, la grossophobie,… »
« Parce que eux-mêmes vont parfois être discriminés, ajoute Julie Vandenhouten, responsable EduAction chez Oxfam, ou qu’ils vont parfois l’observer autour d’eux. On trouve donc important d’en discuter avec eux, mais aussi de leur donner les armes pour lutter contre ça. »
Deux associations, une réflexion complémentaire
Les discriminations, elles sont discutées en groupes dans une dizaine d’ateliers. Puisque cette journée est d’abord une journée de rencontre entre ces groupes d’élèves qui viennent d’horizons différents. Ils peuvent se rencontrer, échanger et apprendre ensemble. Mais aussi, ce rendez-vous annuel permet de remotiver les troupes, les remonter à bloc pour un an. Et si les deux associations organisent cette rencontre ensemble, c’est parce qu’elles ont des objectifs communs: lutter pour le commerce équitable nécessite aussi de se battre pour les droits humains. Tout comme se mobiliser pour les droits humains oblige à rester attentif à la problématique du commerce équitable.
« On aspire tous en fait à un monde plus juste et plus durable », conclut la porte-parole d’Oxfam.