Pour encourager les communes à solliciter le TEC pour le financement de dispositifs vélos aux abords des points d'arrêt de bus, la procédure a été revue et simplifiée.
Le communiqué du TEC précise: « Depuis 2013, une collaboration entre le TEC et le SPW Mobilité et Infrastructures a permis aux communes intéressées de recevoir un financement pour installer sur leur territoire des dispositifs vélos aux abords des arrêts de bus. Pour augmenter le nombre de dispositifs vélos (arceaux, boxes, abris…) et faciliter les déplacements des usagers du TEC qui souhaitent rejoindre les arrêts de bus à vélo, le TEC, avec le soutien du Ministre de la Mobilité Philippe HENRY, a décidé de revoir la procédure et de la simplifier."
En pratique?
Les communes peuvent introduire une demande auprès de la direction territoriale du TEC concernée afin d’obtenir un co-financement du TEC pour le placement de dispositifs vélos « standards ». Ces équipements, allant de l’arceau au box couvert individuel, sont repris dans un catalogue et le choix est laissé à l’appréciation de la commune en fonction de la localisation de l’arrêt. Après analyse et sur base d’un avis favorable, une convention pourra dès lors être signée entre les deux pouvoirs publics. En échange de l’entretien des installations par les communes, le TEC leur cède la propriété du dispositif à titre gratuit.
80 % du montant seront pris à charge de la subvention d’investissements d’infrastructures. Les 20 % restants représentent la quote-part financière de la commune demandeuse. Une demande peut également être introduite pour des dispositifs vélos « non-standards », auquel cas le TEC participe à raison de maximum 80 % du coût du dispositif vélo « standard ».
En ce qui concerne les arrêts de bus des lignes express, c'est l'intégralité du financement des équipements vélos qui est prise en charge par le TEC.
« La multimodalité est une des clés de la mobilité d’aujourd’hui et de demain. C’est pourquoi je tiens à promouvoir l’utilisation combinée des vélos et des transports publics, et offrir de nouvelles facilités pour que les Wallons puissent se déplacer sans devoir recourir à la voiture individuelle. Dans ce cadre, les communes sont des acteurs essentiels pour proposer des solutions pratiques et adaptées à leurs citoyens ». – Philippe HENRY, Ministre de la Mobilité.