Ce jeudi, devant le tribunal correctionnel de Charleroi, le ministère public a requis une peine de 15 mois de prison avec un sursis probatoire contre Maxime G., poursuivi pour rébellion et coups et blessures sur deux policiers de la zone de police Germinalt. Par contre, l'homme, sous l'influence de l'alcool et de médicaments au moment des faits, n'a aucun souvenir de la scène de violence.
Le 25 juillet 2021, la zone de police Germinalt a été requise au domicile de la grand-mère du prévenu. Ce dernier, sous l'influence de l'alcool et de Temesta, a asséné trois coups de poing à la mâchoire de sa mère. "La police est intervenue au domicile, après une première intervention sans gravité dans un café où le prévenu a finalement été emmené par des proches. Mais lors de la seconde intervention, le prévenu s'est débattu tout au long de la tentative de maîtrise par les policiers", a précisé le ministère public.
Une policière a été victime d'une torsion du poignet et un second policier a subi un coup de tête au visage. "Et il a continué à s'emporter. Il est même parvenu à défaire sa ceinture de sécurité, pour se coucher sur la banquette du véhicule et asséner plusieurs coups de pied dans une vitre pour la briser. Sans oublier les insultes et les menaces du genre 'si tu ne me détaches pas, tu es un homme mort'", a relaté le parquet.
Maxime G. ne conteste pas les préventions, même s'il ne s'en souvient pas. "J'avais pris deux, trois Temesta à la suite d'une dispute avec ma compagne pour me calmer mes nerfs et j'avais bu plusieurs verres avant. Je ne conteste pas ce qu'il s'est passé, même si je n'ai gardé que des flashs des événements. Je suis honteux de mon comportement et je regrette", a-t-il expliqué.
Une peine de 15 mois de prison, avec un sursis probatoire, est requise par la substitute Pied. "Je pense que le prévenu a bien un problème avec l'alcool et avec la violence. Il a d'ailleurs été condamné par le tribunal de police pour alcoolémie et fait l'objet d'un dossier à l'instruction pour des faits de violence sur une ex-compagne."
Me Napoli, à la défense, a plaidé une suspension simple du prononcé.
Le jugement est attendu pour le 10 novembre prochain.
Source: Belga