C’est officiel, depuis ce lundi, Lahssen Mazouz est le nouveau directeur général de la Ville Charleroi. Petit retour en arrière avec le parcours de ce tout nouveau stagiaire.
C’est en 1990 qu’il suit les cours à la FUCaM, baptisé « Wawa », il termine ses études sans encombre. Son dipôme en poche, il obtient rapidement son premier job en devenant coordinateur pour une entreprise. Mais il en veut toujours plus, et en parallèle, il fait un master en administration publique. Il intègre ensuite divers cabinets politiques puis le CPAS de Charleroi, la Ville de Charleroi en tant que directeur général adjoint et enfin, directeur général tout court.
« Je suis quelqu’un de très exigeant, la plupart du temps, je suis jovial et je suis aussi très très à l’écoute, confie Lahssen Mazouz. J’arrive à me remettre en question. Je mesure l’importance de cette fonction car Charleroi est la première ville de Wallonie. »
Derrière cet homme, se cache finalement quelqu’un qui a une vie sociale assez remplie. Originaire de Marchienne-Docherie, Lahssen Mazouz ou Hassan, on ne sait plus trop finalement.
« Légalement, mon prénom, c’est Lahssen mais dans la vie courante, on m’a toujours appelé Hassan. Donc mes parents, ma famille, mes amis m’appellent Hassan. Donc effectivement, il y a une certaine forme de confusion. J’aime faire du sport mais malheureusement vu mon agenda, je fais des sports qui me permettent de les pratiquer quand je le veux. C’est-à-dire la course à pied, le cyclisme et le padel. Au niveau des passions culturelles, je dirais que je suis un féru de musiques éclectiques. »
Si ce papa de trois enfants avait déjà dirigé cette organisation qu’est la ville de Charleroi, il est d’autant plus fier de la responsabilité qui l’incombe. Il y a des enjeux mais surtout des projets. Mais pas question d’en parler. Et à la question de savoir quelle est sa plus grande fierté, il répond sans hésitation: sa famille !