MR-PTB: à Charleroi, l’opposition est prête à relever les nouveau défis

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En face du collège, l’opposition a également pris place dans la salle du conseil : une opposition prête à relever de nouveaux défis avec de nouveaux conseillers.

Les conseillers MR-IC et les conseillers PTB ont également prêté serment devant leur bourgmestre sortant Paul Magnette, lundi soir. Certains retrouvent leur place, d’autres la découvrent. 

C'est une certaine fierté aussi d'avoir été désigné, de manière provisoire, chef de groupe, indique Anthony Dufrane (MR-IC). Je suis heureux d’être à la tête d'une super équipe de 10 conseillers communaux.

On a amené le renouvellement dans notre équipe, annonce Pauline Boninsegna, conseillère et cheffe de groupe PTB. La jeunesse et des ouvriers sont venus ici prêter serment. On veut aussi clairement incarner le changement, la volonté des Carolos d'être entendus.

Du côté du MR les dernières semaines ont été compliquées suite à la désignation de chef de groupe. Mais lors de ce premier conseil communal de la mandature : pas le choix, les 10 conseillers étaient bel et bien réunis à la même table. 

On prête serment aujourd'hui, ce n'est pas rien, explique Jean-Noël Gillard, conseiller MR-IC. On a 6 années devant nous, on a du pain sur la planche. On va vraiment devoir travailler. Et donc je pense que c'est dans ce sens-là que nous devons nous unir.

Du côté du PTB, on prône aussi le renouveau et le changement, mais avec une vision bien distincte de celles de MR-IC. 

Au niveau de la vision de la ville, on ne la partage pas du tout. Je pense qu'on va plutôt se montrer comme l'opposition qui va bosser ses dossiers, qui va être sérieuse et constructive… Là où j'attends encore que le MR mette de l’ordre dans ses troupes.

Premières tensions, premiers votes contre, l’opposition est prête à jouer son rôle. Les 2 partis sont au moins d’accord sur une chose : ils comptent être vigilants quant au travail de la majorité et ne laisseront rien passer. La salle du conseil risque d’être à nouveau le théâtre de nombreux débats, c’est le jeu de la démocratie. Plusieurs couleurs politiques, mais une seule motivation : Charleroi et les Carolos. 


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