L'annonce de la suppression définitive de la section maternelle de l'école Saint-Joseph de Pironchamps, faite ce vendredi, a plongé de nombreux parents dans l'angoisse.
En raison d'un manque d'élèves, la fermeture semblait inévitable. Cependant, grâce à la mobilisation intense des parents, la section a pu ouvrir ses portes ce matin, obtenant ainsi un sursis jusqu'au 30 septembre.
Alors que les classes reprennent, les parents de Saint-Joseph de Pironchamps ont vécu des jours de stress intense. Jusqu'à ce matin, l’incertitude régnait : il manquait deux élèves pour que la section maternelle atteigne le nombre minimum requis pour son maintien. Le Pouvoir Organisateur, basé à Châtelet, avait annoncé que sans ces inscriptions, la section ne serait pas maintenue.
La Mobilisation des Parents
Face à cette annonce, les parents des élèves n'ont pas baissé les bras. Leur mobilisation a permis de maintenir la section ouverte temporairement. Cette solidarité a touché particulièrement Madame Malou, l'enseignante de maternelle, qui entame sa dernière année avant la retraite. « Terminer de cette manière aurait été triste pour elle, » confie un parent d’élève. Visiblement émue, Madame Malou a exprimé sa gratitude pour l’effort collectif déployé pour sauver la classe.
Un Avenir Incertain
Malgré cet effort, l’avenir de la section maternelle reste incertain. La nouvelle directrice de l'école, qui vient de prendre ses fonctions, a confirmé que deux inscriptions supplémentaires sont nécessaires pour garantir le maintien de l’implantation. Le sort des 14 enfants inscrits cette année est donc suspendu à une course contre la montre pour trouver ces élèves manquants.
Un Sursis jusqu’au 30 septembre
Les parents et les enseignants continuent de se battre pour éviter la fermeture définitive. La section maternelle de Saint-Joseph de Pironchamps est en sursis jusqu'au 30 septembre, date à laquelle une décision finale sera prise. La communauté espère que leur mobilisation permettra de sauver cette petite école de quartier, un lieu cher aux familles locales.
Affaire à suivre, avec l'espoir que d'ici là, les portes de la maternelle resteront ouvertes pour ces 14 petites têtes blondes.