Ces derniers temps, lors de nombreux rassemblements, des cas de piqûres sauvages ont été signalés un peu partout en France et en Belgique. Voici quelques conseils à l’approche des festivals pour rester « safe ».
Depuis quelques mois, le phénomène des piqûres sauvages se propage et inquiète. Il est important de rappeler quelques conseils de précaution au grand public comme :
- Veillez les uns sur les autres
- Si une personne se sent mal (malaise, coup de chaud, autre), accompagnez-la jusqu’au Poste de secours
- Ne laissez personne seul(e)
Une piqûre ≠ une injection
Une piqûre est différente d'une injection. D’abord, se produit l’action de piquer, et seulement après la piqûre, une substance peut être injectée. En cas d’injection, l’action prend donc plus de temps et vous êtes plus susceptible de le remarquer. Ce n'est donc pas parce que vous avez été piqué que la substance a été injectée.
Si la substance se trouve sur l'aiguille elle-même, elle peut être administrée d'une simple piqûre. La quantité sera alors très faible et ne produira qu'un léger effet. Si la piqûre est faite à travers un vêtement, le produit restera collé au vêtement.
Quels symptômes ?
- Vertiges, bouffées de chaleur, nausées
- Tête lourde et/ou pertes de mémoire
- Vomissements et perte de connaissance
Que faire ?
- Agir rapidement : prévenez rapidement l’un de vos amis, puis un.e responsable de l’établissement où vous vous trouvez, voire la Croix-Rouge
- Rendez-vous aux urgences
- Porter plainte
Si vous vous rendez compte, même 48 heures après votre agression, que vous avez été piqué, il n’est pas trop tard. Consultez votre médecin ou rendez-vous à l’hôpital pour être pris en charge.
Si vous êtes témoin, vous pouvez agir rapidement en prévenant la direction de l’établissement ou les organisateurs de l'événement et en composant le 112.