Rien ne va plus pour la maison des jeunes à Anderlues, la commune souhaite voir les enfants et le responsable quitter les lieux en raison de normes non respectées pour la sécurité de tous. Franscisco Rodriguez veut jeter l’éponge mais se bat pour les enfants. Les travaux demandés ont été réalisés aux frais de l’ASBL mais la commune n’est toujours pas satisfaite.
A nouveau des complications pour la maison des jeunes à Anderlues. Cette association offre depuis deux ans des activités aux enfants et adolescents de la commune. Mais cette dernière souhaite les voir quitter les lieux. Le collège anderlusien évoque en effet des raisons d’insécurité, de non-conformité des systèmes électriques et d’incendie ainsi que l’absence d’un plan d’évacuation qui se trouve pourtant dans une pièce de la maison.
"On doit quitter le bâtiment parce que l’électricité n’est pas conforme, alors la commune doit donner de l’argent pour se mettre en conformité mais ils ne veulent pas dépenser de l’argent pour notre ASBL. On essaye déjà d’avoir la convention, une fois ça, il y a beaucoup d’entrepreneurs qui veulent venir le faire gratuitement,," nous explique Fransisco Rodriguez, président de l'ASBL "Jeunesse Anderlusienne"
Autre problème avancé par la commune d’Anderlue, le système de chauffage qui n’est pas opérationnel. Pour pallier ce problème, néanmoins, la maison des jeunes vient de se voir offrir deux palettes de pellets par un généreux donateur.
"Je crois qu’ils vont suivre le dossier, la région wallonne et le député Philippe Blanchart et notre président d’honneur, heureusement que nous l’avons parce que le pellet nous manquait," poursuit le responsable de l'ASBL.
Différents travaux ont été effectués par les responsables de la maison des jeunes et ceux qui la fréquentent. La commune elle qui avait obligé l’institution à réaliser ces travaux n’a pas selon les responsables investi le moindre euro.
Un adolescent de l'ASBL nous raconte les travaux réalisés dans le bâtiment "On a travaillé beaucoup dans le jardin, dans la pelouse, on a fait beaucoup dans ce bâtiment, même à l’intérieur, dans la cuisine, dans le salon, partout vraiment même en haut. Mais surtout pendant deux mois on a travaillé dans le jardin. On a enlevé les briques en dessous des pelouses, les herbes étaient très hautes, on a bien travaillé franchement c’était super, c’était difficile quand même."
Une fois les travaux effectués, l’ASBL estime dorénavant être en ordre au regard des obligations qui lui sont imposées. Néanmoins, la commune veut toujours voir les enfants et le responsable quitter les lieux. Ceux-ci ont pourtant décidé de se battre jusqu’au bout pour faire changer la commune d’avis.
Une maman faisant partie de l'ASBL nous raconte son désarroi pour sa fille si la maison des jeunes ferme ses portes "Malheureusement, la commune ne veut pas nous aider et moi je suis une maman d’une adolescente qui est malheureusement handicapée donc si l’ASBL se retrouve à la rue, ma fille se retrouve à la rue, n’a plus d’activités. Donc ici, elle s’épanouit de jour en jour. Et je vois que tous les jeunes ont des sourires quand ils repartent."
A la maison des jeunes d’Anderlues tout le monde est à bout. A commencer par Francisco Rodriguez qui veut croire que tout rentrera dans l’ordre rapidement et que cette histoire ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir. Mais à voir la détermination du collège échevinal, c’est loin d’être gagné.