Depuis le début de la pandémie, l'ARMFESM ne s'était pas exprimé quant au sort réservé aux marches mais en cette fin d'année, elle a décidé de réagir en lançant un appel aux dons pour sauver les louageurs de costumes. Car si l'on se refait la rétrospective de l'année écoulée, on peut clairement dire qu'on n'a pas du tout marché et que le business des marches folkloriques de l'Entre-Sambre-et-Meuse en a subi les conséquences, notamment les louageurs de costumes.
Que ce soit Simons à Gerpinnes ou la Maison Leclercq à Tarcienne, tous les costumes sont restés sur leur cintre. "Depuis le mois de juin, on réfléchissait à la chose, confie le président de l'ARFESM, Gérard Adam. "On espérait que la situation se normalise, que c'était juste un mauvais moment. Voyant arriver la nouvelle vague, nous avons eu quelques doutes concernant la fin de la saison. Les louageurs n'ont des recettes que pendant six mois et cette année, ce n'est pas la vente d'une paire d'épaulettes ou d'un tonneau qui va sauver leur commerce."
Du coup, via le mensuel "Le marcheur", l'ARFESM a lancé un appel aux dons pour les trois principaux louageurs de costumes (Maison Lerclercq, Simons et Aux Mascarades).
Quel montant pour quel maison ?
"Nous avons fait appel aux services d'un huissier par souci de transparence. La clé de répartition n'est pas arrêtée mais on a déjà réfléchi à la chose vu que les deux grosses maisons ont 90% du marché."
Le montant récolté sera donc divisé en trois de manière proportionnelle en fonction des recettes de l'année 2019.
Après le protocole établi pour l'organisation de la Sainte Rolende 2021, les choses bougent car il en va de la survie de notre folklore.