Le 4 septembre 1944 restera une date à jamais gravée dans l’histoire de Charleroi. 2 jours après que le processus de libération a été enclenché, Charleroi est libérée de l’armée allemande. En 10 jours, c’est presque tout le territoire belge qui est libéré.
Ces mots ont été prononcés quelques heures avant la libération le 4 septembre 1944. Ce jour-là, les Carolos voient les Alliés libérer Charleroi grâce à l’aide de la résistance.
Dans la nuit du 3 au 4 septembre, les Allemands détruisent deux ponts, explique l’historien Jean-Louis Delaet. Il reste un pont sur pied qui permet aux Allemands de partir vers l’est, mais il est aussi essentiel pour les Américains afin qu’ils puissent aller vers l’est. La résistance va donc se mobiliser pour préserver ce pont.
La libération de Charleroi a débuté au petit matin avec la prise de l’hôtel de ville par les alliés. Ensuite, un groupe de résistants se munit d’armes prises à la caserne de la gendarmerie et se dirige vers le seul pont encore intact.
Le combat commence. Un batelier, avec l’aide d’une chaloupe, réussit de son côté à anéantir le dispositif mis en place par les Allemands pour dynamiter le pont. Un canon est mis en place à proximité du collège Sacré-Cœur et tire sur les Allemands en croyant que ce sont les Américains. Les Allemands décident alors de se replier.
C’est là, ici, où se trouve actuellement le Sacré-Cœur que le canon a été positionné pour attaquer les Allemands.
En tout, le combat sur ce pont aura duré une petite heure et dans l’après-midi, Charleroi et sa région sont libérés. Cette opération aura malgré tout coûté la vie à trois résistants carolos.