Entre 400 et 600 endroits de camps de qualité supplémentaires sont nécessaires d’ici l’été 2023.
Les 120 000 jeunes des 5 mouvements de jeunesse francophones font face à une pénurie d’endroits de camps de qualité depuis plusieurs années. C’est pourquoi les fédérations tirent la sonnette d’alarme : d’ici l’été 2023, il faudra créer entre 400 et 600 endroits de camps supplémentaires.
« La crise sanitaire de ces deux dernières années ainsi que des décisions politiques ont accentué ce manque. Derrière ce constat, se cache un risque réel : limiter le droit des enfants à jouir de loisirs pédagogiques et abordables. Et pourtant, des solutions solidaires, politiques et financières existent bel et bien ! Aujourd’hui, un appel à l’aide est lancé », indiquent les fédérations dans un communiqué.
En plus de la crise sanitaire, les inondations de 2021 ont également aggravé la situation. Mais aussi, la réforme des rythmes scolaires, bien que soutenue par les 5 fédérations, qui aura pour conséquence de réduire la période des camps, les hébergements ne pouvant plus être loués autant de fois sur l’été.
« À la veille de changements majeurs tels que la réforme des rythmes scolaires, il devient impératif de garantir un droit aux loisirs aux 120 000 membres des mouvements de jeunesse francophones. Les jeunes ont toujours fait preuve de créativité pour trouver des solutions. À leur image, les mouvements de jeunesse lancent un appel à la solidarité », poursuivent les fédérations dans un communiqué.
Comment aider les mouvements de jeunesse ?
Les mouvements de jeunesse recherchent des endroits qui pourraient devenir des lieux de camps, comme des salles communales, des écoles, infrastructures sportives ou associatives, des annexes de maisons, des terrains privés ou publics (plaines, prairies), etc. L’ASBL Atouts Camps peut accompagner les propriétaires afin de rendre le lieu accessible, et sécurisé via la promotion du label «Endroit de camp ». Plus d’infos : ici.
A.P.