Le site du Martinet à Monceau-sur-Sambre a été le théâtre d’un rassemblement de scouts de la région de Charleroi dans le cadre du « World Thinking Day », une sorte de journée mondiale du scoutisme qui existe depuis, tenez-vous bien, 1926. Ils étaient plusieurs dizaines à s’être rassemblés ce samedi sur l’ancien site minier.
Chaque samedi après-midi, il vous arrive parfois de croiser des groupes de jeunes en train de se promener avec un foulard autour du cou, de bonnes chaussures aux pieds et un petit sac sur le dos. Ce sont les scouts. Mais un scout, c'est quoi ? « C’est un citoyen du monde, un jeune qui est amené à être en contact avec la nature et le monde dans lequel il vit », explique brièvement Robin Galand, l’un des responsables de l’unité des scouts de Roux.
Les scouts existent depuis le début du 20e siècle
Car le mouvement « scout » ne date pas d'hier, c’est sous l'impulsion de Robert Baden-Powell, un Anglais retraité, que le scoutisme est alors né en 1907. Un siècle plus tard, on compte pas moins 57 millions de scouts dans le monde et 180 000 en Belgique.
Il existe plusieurs déclinaisons du mouvement, mais le principe reste le même de manière générale. Au sein de chaque unité, il existe des sous-catégories comme les louveteaux, les pionniers et les guides.
Et puis, il y a aussi le « totem » et le « quali » qui sont des termes utilisés, en rapport avec les animaux, pour définir le caractère du jeune. Maceo a un totem qui se nomme « Karagan ». « C’est un grand renard des forêts. Le totem est quelque chose qui nous lie davantage avec l’expérience du scoutisme et c’est un animal qui représente certaines de nos caractéristiques personnelles, parfois physiques, mais souvent liées aux traits de caractère », explique-t-il.
Quand la journée est terminée, les scouts se rassemblent, en formant un carré, et l’on fait le cri de sa patrouille.
O.Boh