Depuis janvier, et l'annonce de la maison Leclercq d'arrêter son activité de location de costumes, un vent de panique souffle sur tout le territoire de l'Entre Sambre et Meuse. Car même si le louageur est revenu sur sa décision, la question de la viabilité de cette activité reste posée.
Début janvier, l’annonce avait fait l'effet d'une bombe dans le monde des marches folkloriques. La maison Leclercq de Tarcienne décidait de mettre fin à son activité de location de costumes. Une décision qui tombait particulièrement mal puisque cette année, la Saint-Roch et la Sainte-Rolende se déroulent le même week-end.
Quelques semaines plus tard le louangeur de Tarsiennes revenait sur sa décision. Les milliers de marcheurs de la région auront bel et bien leurs costumes à temps.
Il n’en reste pas moins que la question de la disponibilité de ces costumes reste posée et qu’elle a même été soulevée en commission de l’Économie au Parlement wallon.
Le ministre MR, Willy Borsus a en effet été interpellé par les députés Christophe Clersy (Écolo), Eddy Fontaine (PS) et Julien Matagne (Les Engagés). Tous ont demandé ce qu’il allait mettre en place.
Willy Borsus qui reconnait que les marches folkloriques sont un événement majeur de l’année dans toute l’Entre Sambre et Meuse. Admet aussi qu’il s’agit d’un secteur très spécifique qui ne concerne que deux entreprises familiales.
Toutefois, le ministre accepté d’écouter les idées des députés et membres du parlement wallon qui l’interpellait. Il propose également une rencontre avec les entreprises concernées et avec l’Association des marches folkloriques de l’Entre Sambre et Meuse.
Un groupe de travail devrait également être constitué avec les ministres de la Culture et du Tourisme, pour faire perdurer ces traditions et ce folklore.
Mais comment faire pour garantir une longue vie à ce folklore ? Le ministre Borsus a des idées, mais il ne veut pas encore les dévoiler.
Les trois élus qui ont interpellé le ministre Borsus sont donc plutôt satisfaits. « L’entretien avec l’entreprise sera déterminant pour l’avenir de ce folklore », a déclaré Julien Matagne.