Face aux difficultés d’approvisionnement qui touchent les marchés à l’échelle mondiale, l’ISPPC a mis sur pied des ateliers de confection « home made » afin de produire ses propres équipements de sécurité.
1. Ateliers de couture
Il y a 15 jours déjà, un atelier de couture s’est mis en place à l’hôpital André Vésale de Montigny-le-Tilleul afin de fabriquer des masques. Des travailleurs de l’intercommunale (infirmières, techniciennes de surface, personnel administratif, etc.) ont apporté leurs propres machines à coudre et utilisent celles prêtées par des firmes extérieures pour fabriquer, en moyenne, 800 masques de soins par jour qui sont distribués essentiellement aux patients et résidents des maisons de repos.
2. Des casques à visière
Dans un deuxième temps, la régie technique de l’ISPPC a entamé la production de casques à visière, utilisées dans les unités COVID. L’aide du Fablab de Charleroi et de la société Delplex a été primordiale pour accélérer la chaîne de fabrication. Au total, 1000 casques homemade ont été conçus et 400 autres assemblés.
3. Des blouses de protection
Depuis cette semaine, la régie technique de l’ISPPC coordonne également la fabrication de blouses de protection à l’aide de champs opératoires. Deux ateliers de découpe et un autre de confection sont installés à l’Espace Santé.
L’Union des Mosquées de Charleroi et le Moulin de la Hunelle, une ETA de la Province du Hainaut basée à Chièvres, collaborent activement à l’initiative. La première a fourni 6couturières qui s’ajoutent à 4 particulières bénévoles et aux volontaires de l’ISPPC. L’entreprise de travail adapté récupère par chauffeur une partie des découpes réalisées à l’Espace Santé et les ramène au Moulin de la Hunelle où des personnes en situation d’handicap effectuent l’assemblage final. Au total, 1250 blouses seront confectionnées par semaine. Un bel exemple de collaboration entre institutions publiques et d’intégration multiculturelle.
4. Des masques de plongée
En parallèle, l’ISPPC a reçu un lot de masques de snorkeling de la part de Décathlon. Grâce à l’impression 3D, des valves sont adaptées aux embouts, ce qui permet d’utiliser lesdits masques dans la lutte contre le COVID. Ils peuvent être portés par les patients, mais également par les soignants (en test), ce qui limite la consommation de masques FFP2. Là encore, le Fablab de Charleroi fut l’une des chevilles ouvrières du projet.