Ce lundi matin, dans la salle d'audience 257 du palais de justice de Charleroi, le second procès du suicide de la jeune Maëlle, a finalement été reporté au lundi 17 mai prochain.
La jeune adolescente, âgée seulement de 14 ans et étudiante à l'école Saint-Joseph Notre-Dame de Jumet (Charleroi), s'est donnée la mort le 31 janvier 2020 à la suite du harcèlement dont elle était victime dans son école. La mineure venait de changer d'école, après un précédent épisode similaire dans un autre établissement scolaire.
Le 18 mars dernier, une première mineure poursuivie pour diffusion d'images pornographiques et harcèlement a écopé d'une peine de prestation éducative de 75 heures à effectuer dans les six prochains mois. Ce lundi, le principal suspect du harcèlement de Maëlle a comparu devant le tribunal de la jeunesse. Le jeune homme de 16 ans est en aveux des préventions à sa charge, notamment d'avoir diffusé une vidéo de Maëlle "pour se venger".
La compagnie d'assurance de la maman du suspect a manifesté son intervention dans le dossier et a sollicité une remise pour mettre en état le dossier.
"Évidemment, c'est très difficile à vivre pour les deux parents. Ça aurait été un soulagement, si je puis dire, que le dossier soit plaidé aujourd'hui", souligne Me Pierre Huet, partie civile et avocat du papa de la jeune Maëlle. "Les faits les plus graves, dont le jeune homme est en aveux, sont passibles pour un majeur d'une peine de réclusion criminelle de 15 à 20 ans. C'est dire si les faits sont passibles de peines extrêmement lourdes."
Le troisième mineur impliqué dans le dossier comparaîtra devant la justice ce vendredi 2 avril.
L.C