Ce lundi 18 janvier, ce seront les funérailles de Joël Robert, ce grand champion de motocross originaire de notre région décédé la semaine dernière à l’âge de 77 ans. Un hommage lui a été rendu ce samedi 16 janvier par une centaine de motards devant le funérarium où il reposait. Une organisation encadrée par la police et autorisée à titre exceptionnel.
« Les motards lui devaient un tel hommage »
Ils étaient une centaine, avec leurs machines pour rendre un dernier hommage de motards à Joël Robert. Une organisation de quelques amis qui avaient eu le feu vert des autorités pour cette occasion exceptionnelle malgré les mesures sanitaires. Ils se sont réunis face au funérarium fleurusien dans lequel reposait Joël Robert pour saluer une dernière fois cet immense champion de motocross qui a marqué tous les motards par son talent et sa personnalité hors du commun.
« Un tel hommage, c’est la moindre des choses qu’on lui doit, témoigne un des motards présents. Il vivait pour la moto. C’était sa vie. Et en plus, c’était un homme au grand coeur. C’était vraiment quelqu’un qu’on n’oubliera jamais. »
« On a tous rêvé grâce à lui pendant des années, ajoute cet autre motard présent. Quand on était gamin, on allait voir les courses. Mon fils en fait aussi. La moto, c’est un mode de pensée, un mode de vie. »
Un dernier coup de gaz pour un dernier départ
Ses compagnons de route tenaient donc à donner un dernier coup de gaz pour son départ. Les moteurs de la centaine de machines présentes ont vrombi, manette des gaz enfoncée à fond pendant de longues minutes pour rendre hommage à celui que tous considéraient comme un modèle voire un ami.
« Joël n’a pour ainsi dire pas de famille, explique Renaud Bertrand, l’un des organisateurs de l’hommage. Sa famille, ce sont les motards. »
« Joël, c’est un coeur, c’est une crème et c’est un peu le papa de tous les motards », conclut Patrick Bertrand, autre co-organisateur de cet hommage.
Un dernier hommage pour ce champion dont la vie était aussi accidentée qu’un terrain de motocross, mais qu’il a toujours vécue à fonds les manettes.