Chaque 1er novembre, les familles se rendent dans les cimetières pour fleurir les tombes des défunts. Mais cette coutume est-elle encore respectée par tous?
Bien que la fête des morts soit officiellement célébrée le 2 novembre, c’est le 1er novembre, jour férié de la Toussaint, que les cimetières connaissant une plus grand affluence. Pour certaines familles, cette journée reste un moment incontournable pour honorer leurs proches disparus.
"Ce n’est pas toujours évident avec le travail, mais quand je peux, je trouve important de venir saluer les personnes avec qui on a vécu, explique Franck. Je suis venu avec mon épouse et mes deux filles, et nous faisons le tour des tombes. Nous passons voir mes grands-parents, mes oncles et mes tantes, et bien sûr mon père, qui se trouve dans un autre cimetière."
"C’est un jour particulier, mais ce n’est pas le seul moment pour penser à nos défunts, confie Colette. Cette année, j’ai voulu marquer l’occasion en venant avec ma grande sœur, mon neveu et ma nièce. Cela nous permet de recréer des liens familiaux parfois distendus. Je pense à eux tous les jours et je prie pour eux, en espérant qu’ils prient aussi pour moi."
Une coutume qui se perd
Toutefois, certaines familles semblent s’éloigner de cette tradition. Les jeunes générations, notamment, se rendent moins fréquemment sur les tombes des anciens. Les fleuristes, eux, observent un changement dans les habitudes d’achat.
"Ça reste une grosse journée pour nous, mais on n’a plus le grand jour de la Toussaint comme il y a dix ans, note Benjamin Pottier, fleuriste. Les commandes sont plus modestes. Beaucoup optent pour des pomponettes, plus économiques que les grandes compositions florales."
Un changement dû aux vacances scolaires
La modification du calendrier des vacances scolaires a également un impact : les congés de la Toussaint ne coïncident plus toujours avec le 1er novembre. Ainsi, de nombreuses familles profitent de cette période pour partir en vacances.