Le 20 novembre dernier a eu lieu les 30 ans de la convention internationale des droits de l’enfant. A l’occasion, le collège des étoiles a voulu sensibiliser les plus jeunes en créant des figurines pas plus haute que 10 cm.
A l’approche de la fin de l’année, Rive Gauche a mit son habit de fête. En cherchant bien on peut apercevoir des figurines pas plus hautes que 10 cm créées par des élèves du collège des étoiles. Un projet mené en association avec Fedactio, la Fédération des associations qui soutient les droits de l’enfant.
L’organisatrice du projet Muriel Adam nous explique comment ce dernier a vu le jour « Alors ce projet répond à une demande de fédactio, qui avait envie de parler des droits des enfants dans Charleroi, les élèves sont des élèves Carolos. On travaille souvent sur l’approche de Charleroi qui change. Mon objectif s’est absolument qui puisse prendre possession de leur ville, qu’ils soient vraiment des acteurs mais avec une réflexion. »
Le fait d’exposées les créations dans le centre commercial, c’était dès le départ la volonté des élèves de l’établissement.
Pour Sarah, le fait que les figurines soient exposées dans le centre commercial « Ca peut sensibiliser quelques personnes quand même parce que beaucoup de gens viennent à Rive Gauche, c’est un endroit avec beaucoup de vie quand même. »
« Pour chuchoter au passant les droits des enfants, parce qu’on sait que c’est au coeur de Charleroi et qu’il y a beaucoup de personnes qui viennent ici. » Selon Safa.
« Les élèves du collège des étoiles apprécient cet endroit et trouvent que c’est un endroit ou nous sommes à l’aise, tout le monde se rencontre et ça nous fait plaisir parce que, grands, petits, jeunes, tout ça se retrouve. » Nous dit Shayna.
Les centaines de figurines ne représentent pas forcément un droit en particulier. L’objectif de leur créateur c’est de rappeler que nous sommes tous différents et tous égaux.
Les élèves du collège des étoiles nous on présenté leurs créations en quelques mots.
Safa a représentée une princesse « Pour montrer qu’a différents niveaux hiérarchiques, les personnes peuvent avoir des droits. »
« Chaque figurine ne montre pas un droit spécifique, c’est pour aussi montrer que nous sommes tous différents et ils sont tous mit sur le même piedestal. » Explique Shayna
Les figurines sont visibles au niveau -1 du centre commercial jusqu’à la fin du mois de décembre.