C’est un des fleurons de notre agriculture… Le lait ! Un produit que nous consommons encore beaucoup en Belgique selon un récent sondage réalisé par l’Apaq-W. L’Agence wallonne pour la promotion d’une agriculture de qualité qui lance une campagne de sensibilisation pour consommer davantage localement. Exemple à la Ferme Wyngaert, une entreprise familiale depuis 5 générations qui compte près de 90 vaches laitières, à Aiseau-Presles.
Le lait, c’est un ingrédient indispensable à de nombreuses et savoureuses recettes et surtout s’il est estampillé local. “C’est la base de beaucoup de préparations comme la crème, les crêpes, les gâteaux, les milkshakes, etc. Plein d’idées qui plaisent pas mal aux enfants !”, sourit Christine Wyngaert, agricultrice à l’Elevage de Presles.
Un lait qui, s’il est made in Wallonie, doit respecter certains critères bien précis dans la ferme de Christine et son époux, Eric. Il s’agit de vérifier la qualité de la nourriture des bêtes, de l’eau qu’elles boivent et l’espace extérieur dont elles disposent pour pâturer.
En plus de la production traditionnelle de lait cru, l’Elevage de Presles propose des produits transformés tels que du beurre, des fromages, yaourts et crèmes glacées qui trouvent facilement preneurs.
Pendant que Christine et ses collaboratrices préparent, Eric, lui, vend. Il y a la vente directe dans le magasin de la ferme mais aussi les marchés de la région, comme ici à Châtelet. Pour Eric, le contact est important: “Si tu restes dans ta ferme, tu ne rencontres pas tes clients et tu ne te fais pas connaitre. Difficile dans ce cas de vendre tes produits. En plus, en ayant un contact direct avec les consommateurs, ça permet d’échanger et de se faire des blagues. C’est plus agréable que de n’avoir face à soi qu’un frigo dans une grande surface…” Un sentiment partagé par les fidèles clients que sont Annie et Daniel. Ils aiment “la garantie de qualité des produits d’Eric, sans additif, sans rien de dangereux et c’est local."
Manger local, à l’heure de nombreuses questions environnementales sur nos modes de consommation, est certainement un partie de la solution…
J.M.