La crise sanitaire que nous vivons incite des entreprises à trouver des méthodes de travail alternatives. Pour limiter tout contact afin de lutter contre le COVID 19, certaines d’entre elles basculent dans le numérique. La société de Logement de Service Public, la Sambrienne, en est une parfaite illustration.
Pour mieux s’adapter face à la crise du COVID, la Sambrienne, société de Logement de Service Public, a décidé de la numérisation de son activité. Pour réussir ce passage, elle a renouvelé une bonne partie de son parc informatique. Une démarche qui cadre parfaitement avec les objectifs de la Sambrienne qui prévoit de devenir une entreprise zéro-papier.
"C’est d’ailleurs une des actions de notre contrat d’objectif à 5 ans. Mais clairement, le COVID y a mis un coup d’accélérateur", explique Maxime Felon, président de la société de Logement.
Le télétravail recommandé par le gouvernement pour venir à bout de cette pandémie sera ainsi d’application dans cette boite. Mais pour faciliter au public l’accès à leurs services, de nouvelles procédures en ligne ont été créées.
La Sambrienne fera don du matériel à la Ville de Charleroi
Le matériel d’occasion vidé sera offert à la ville de Charleroi pour son projet d’équipement des maisons de jeunes, écoles et écoles des devoirs. Karim Chaïbaï, l’échevin de la Jeunesse, se réjouit de ce don qui permettra à la ville d’appuyer en partie les jeunes et étudiants contraints de travailler en ligne.
"C’est toujours un plaisir de travailler main dans la main avec des opérateurs tels que la Sambrienne, et ça l’est d’autant plus quand il s’agit de répondre à des besoins impérieux et inopinés qui surviennent chez les acteurs de la Jeunesse suite à la crise de la COVID-19" confie Karim Chaïbaï.
Julie Patte, l’échevine de l’enseignement, qui décrit le manque criant de matériels des étudiants estime que ce partenariat entre la ville de Charleroi et la Sambrienne tombe à pic.
"L’hybridation de l’enseignement bat son plein mais est confronté à un manque de matériel des étudiants même si les écoles font le maximum pour soutenir leurs élèves à ce niveau. Ceci dit, le besoin le plus pressant des jeunes est d’avoir des lieux partagés où étudier, travailler ou faire des recherches. Dans cette optique, cette initiative est essentielle et vient répondre aux besoins des jeunes carolos" analyse l’échevine.