À Gosselies, le Chemin du Conty fait parler de lui. Emprunté régulièrement par des marcheurs ou cavaliers, ce sentier est désormais accessible uniquement aux piétons, car deux blocs de béton ont été installés à l’entrée.
Le but de la manoeuvre? Empêcher les motards d'y passer avec leurs deux roues. Ce qui engendrait évidemment de la pollution dans un sentier calme et paisible. Les riverains sont mécontents et le font savoir.
Emprunté régulièrement par des piétons et des cavaliers, le Chemin du Conty est plutôt agréable pour s’entraîner avec son cheval ou pour rouler à vélo avec des enfants. Mais malheureusement, il était également emprunté de nombreuses fois par des motards, ce qui causait problème à la Ville, car ce sentier est totalement interdit aux véhicules à moteur. Deux blocs de béton ont donc été installés à l’entrée du chemin. Résultat : les cavaliers ne peuvent plus l’emprunter.
" C’est impossible d’y passer, car on risque de blesser notre cheval, indique Guy Dalne, cavalier. Les espaces sont tellement réduits que même les chevaux ne prennent pas le risque de passer par-dessus les blocs."
" Je veux défendre la fermeture de ce chemin. Je me bats depuis 2019 pour sa réouverture, confie Paul Delangue, riverain. On m’a fait savoir que ce chemin a été fermé pour empêcher les motards de passer. Je suis d’accord avec cela, mais ce n’est pas une raison pour empêcher les cavaliers de profiter de cet espace."
Les riverains sont mécontents et le font savoir, de nombreux courriers ont déjà été adressés à plusieurs échevins de la Ville de Charleroi, mais aucun résultat n’a été obtenu.
"J’espère que notre monde politique peut revoir sa position quant à la fermeture de ce chemin », explique Paul Delangue. « Je ne suis pas d’accord avec cette décision, car, selon moi, la procédure légale de fermeture de ce chemin n’a pas été respectée. Il n’y a pas eu d’enquête publique, nous avons seulement reçu une ordonnance de police."
Un autre problème intervient dans l’affaire : si le chemin se réalise en sens inverse donc au départ de Courcelles, les chevaux peuvent y accéder, mais une fois à Gosselies, il faut faire demi-tour…
Les cavaliers et riverains ne comptent pas rester sans réponse. Ils continueront à contacter la Ville de Charleroi tant que le problème ne sera pas résolu.