Depuis aujourd’hui, le masque n’est plus obligatoire dans les transports en commun. Cette décision, annoncée vendredi lors du dernier comité de concertation, est un soulagement et une réelle satisfaction pour la plupart des usagers. À Charleroi, les passagers pouvaient déjà embarquer par l’avant du bus depuis début avril. La fin de l’obligation du port du masque signifie donc un retour total à la normale, enfin.
Les masques tombent dans les transports en commun. L’obligation est levée. Les visages démasqués et les sourires réapparaissent enfin, pour le plus grand bonheur de la majorité des usagers. Ils témoignent :
« C’est mieux, il fait beaucoup moins chaud, on transpire moins et on respire mieux. »
« C’est beaucoup mieux ! »
« Ça fait du bien, on peut enfin respirer et voir le visage des autres personnes. »
« Quand nous sommes tous agglutinés les uns sur les autres, on respire mieux sans le masque. »
Soulagement pour le TEC
Depuis l’annonce vendredi, c’est un soulagement pour beaucoup, notamment pour le personnel du TEC.
« On attendait cette décision depuis longtemps. Ça devenait difficilement tenable puisque presque partout ailleurs on ne devait pas le porter : les passagers commençaient à piaffer d’impatience et on les comprend », explique Véronique Benoit, porte-parole du TEC Charleroi
Aujourd’hui, l’ancienne obligation du port du masque laisse encore des traces : les bus arborent toujours des autocollants. Mais ils disparaîtront peu à peu.
« Ça va prendre un certain temps pour enlever les stickers et affiches. Il faudra patienter pour que notre flotte de véhicules soit enfin nettoyée de ces autocollants « port du masque » », annonce Véronique Benoit.i
C’est donc ici que tombe l’une des obligations qui aura marqué ces 2 dernières années. Et même si le masque reste obligatoire dans les hôpitaux, chez le médecin et dans les pharmacies, aujourd’hui on peut vraiment dire que la vie reprend son cours encore plus normalement.
Apolline Putman