Une nouvelle circulaire du ministre wallon des Pouvoirs locaux, Christophe Collignon a été publié en ce début du mois de mars. Pour célébrer les femmes et leur combats au quotidien, cette circulaire vise surtout à féminiser le nom des rues. Dans notre région, seul Charleroi a déjà commencé le travail.
Elles s’appellent Zoé Drion, Marie Mineur, Alice Guy, Lucie Dejardin ou encore Alice Bron… ces femmes ont toutes un point commun, c’est qu’elles sont aussi des noms de rues à Charleroi. Et dans la ville le travail a commencé depuis longtemps.
Les communes wallonnes ont été invitées par le ministre des Pouvoirs locaux à promouvoir l’égalité locale à travers le sport, la création de lieux spécifique, et notamment en faisant la promotion des femmes qui ont œuvré pour la ville grâce aux plaques de rue. Un acte symbolique, mais qui a toute son utilité.
À Charleroi, en 2016, seuls 2% des rues portaient des noms de femmes, aujourd’hui seulement 8% des rues ont été féminisées.
Dans les communes autour de Charleroi, la circulaire du ministre à bien été reçue, mais rien n’est prévu pour l’instant. Changer un nom de rue est compliqué logistiquement. Contrairement à Charleroi on de nombreux doublon odonymique on du être éliminé, ailleurs ce n’est pas le cas.
Enfin, si une ville ou une commune souhaite changer de nom, il ne reste plus que quelques mois. Une fois que les convocations électorales des élections de 2024 seront imprimées, il sera impossible de changer les noms de rues jusqu’au prochain scrutin.