Fin de semaine dernière, le SPF Economie a publié sur son site internet le formulaire pour bénéficier du chèque-mazout de 225 euros décidé par la Vivaldi. Très vite, le portail du service fédéral a été pris d’assaut rendant son accès difficile. C’est dire si ce chèque est attendu par une large partie de la population qui souffre de l’explosion des prix de l’énergie.
Dans son communiqué, le bourgmestre Hugues Bayet s'exprime: « Fort heureusement, il semble que le site web du SPF ne pose plus de problème d’accès actuellement » signale le Député fédéral Hugues Bayet. « Néanmoins, l’accès à ce chèque reste difficile pour toute une série de nos concitoyens ».
« Dans ma commune, j’ai été interpellé par plusieurs citoyens pour avoir des informations sur le chèque, comment le remplir, où trouver les informations demandées, etc. Et c’est évidemment souvent celles et ceux qui en ont le plus besoin qui se trouvent démunis dans cette situation. »
Les édiles farciennois ont donc pris la décision que le guichet social de l’administration communale viendrait en aide à tous les Farciennois qui ont besoin d’aide pour remplir et introduire le formulaire. Pour ce faire, une ligne téléphonique spéciale a été mise à disposition : 071/240.080.
« On remet en route la formule qui a été déjà été écumée par le passé pour aider les citoyens à traverser les crises successives que nous vivons » détaille Benjamin Scandella. « On l’a fait durant le Covid pour les masques, pour s’inscrire au centre de vaccination, pour obtenir le Covid Safe Ticket, pour accompagner les personnes qui avaient droit aux primes, pour les personnes qui étaient d’accord d’accueillir des réfugiés ukrainiens, pour aider les citoyens d’Aiseau-Presles durant les inondations. L’avantage est que c’est un procédé bien rodé qui a fait ses preuves. »
L’équipe du plan de cohésion sociale se tient donc à disposition de la population de Farciennes durant les heures d’ouverture de 8h à 17h tous les jours de la semaine.
Même si dans le chef des autorités communales farciennoises, on reste réaliste par rapport à la situation qui se répète. « Ce sont des missions supplémentaires que les agents communaux doivent remplir et qui se font au détriment d’autres choses. On n’a pas les aides ni les finances pour pouvoir engager des agents complémentaires pour remplir ces nouvelles missions mais nous devons faire face à l’urgence et celle-ci, actuellement, est liée au pouvoir d’achat des gens donc on s’adapte » conclut le Bourgmestre Hugues Bayet.