Ce vendredi, la chambre des mises en accusation de Mons a confirmé la libération conditionnelle des trois policiers. La libération a été recommandée par la chambre du conseil de Charleroi, malgré la demande du parquet de les garder derrière les barreaux.
La chambre des mises en accusation de Mons a libéré sous conditions les trois policiers de Charleroi inculpés dans le cadre d'un dossier à l'instruction pour faux en écriture, détournement, abus de confiance, violation du secret professionnel, consultation illicite de banque de données et infractions à la législation sur les armes, a confirmé vendredi après-midi Me Michaël Donatangelo, l'un des avocats des agents mis en cause. L'un des policiers suspectés reste toutefois en prison dans le cadre du dossier ayant mené à la perquisition mortelle de Lodelinsart le 18 mars dernier.
Les trois policiers ont été inculpés et placés sous mandat d'arrêt pour plusieurs préventions liées à leur profession. L'un des agents inculpés dans ce premier dossier l'est également pour association de malfaiteurs dans le cadre de l'affaire ayant conduit à la perquisition de Lodelinsart le 18 mars dernier. Celle-ci s'était soldée par le décès d'un membre des unités spéciales, âgé de 36 ans.
Les trois policiers avaient été libérés sous conditions par la chambre du conseil de Charleroi le 22 mars dernier. Le ministère public avait toutefois fait appel de cette décision. La chambre des mises en accusation a confirmé vendredi la libération sous conditions des trois inculpés.
L'agent inculpé dans le cadre de l'enquête ouverte pour association de malfaiteurs reste quant à lui écroué pour ce second dossier.