Le ministère public a requis ce mercredi, devant le tribunal correctionnel de Charleroi, une peine de huit ans de prison à l'encontre d'un homme accusé de viols, de tentatives de viols et d'atteintes à l'intégrité sexuelle et visé par les plaintes de 14 femmes.
Au cours de l'audience, le substitut du procureur du roi a évoqué les comportements particulièrement brutaux du prévenu à l'encontre des victimes et a indiqué que les préventions retenues impliquaient un état de récidive.
Connu pour être professeur de danse dans la région de Charleroi, l'homme est passé plusieurs fois à l'acte dans le contexte de soirées. D'abord sympathique avec ses futures victimes, il n'hésitait pas ensuite à leur "sauter dessus".
L'avocate défendant deux des victimes qui se sont constituées parties civiles a décrit, au cours de la même audience, un homme au comportement de prédateur prenant régulièrement contact avec ses futures victimes via les réseaux sociaux. Elle a souligné également que les victimes restaient très marquées par ce qu'elles avaient vécu.
Le prévenu n'était pas présent ce mercredi lors de l'audience. Peu après la dénonciation des faits en 2020, il a disparu dans la nature et fait aujourd'hui l'objet d'un mandat d'arrêt européen.
Condamné une première fois à 37 mois de prison avec un sursis probatoire de 5 ans, il n'a pas respecté les conditions liées à celui-ci. Ce qui signifie que s'il devait être interpelé, il aurait d'abord à purger cette première peine avant une seconde éventuelle liée aux faits examinés aujourd’hui.
Belga