Depuis 1964, la famille d’Enio vit dans cette maison de Couillet. Une maison qui à l’époque avait été louée a la société « Cité Jardin » et maintenant à la « Sambrienne ». Depuis le décès de sa mère en juillet 2018, qui avait signé le bail, la société de logement carolo lui demande de partir. Ce qu’il n’accepte pas, étant donné qu’il a vécu toute sa vie dans cette maison.
Enio a évidemment tenté des actions en justice. Résultat des courses, en mai on lui a demandé de quitter son logement… soit en plein confinement. Il ne compte pas se laisser faire évidemment, il ne veut qu’une chose, rester dans SA maison.
Après être passé par la Sambrienne, Enio est passé par la Société wallonne du Logement, qui a la tutelle de la société carolo. Il s’agit donc d’un des derniers recours.
Contactée par nos soins, la Sambrienne n’a pas souhaité réagir face caméra, mais s’exprime par mail.
« Nous comprenons la situation difficile dans laquelle se trouve ce monsieur. Malheureusement, nous ne faisons qu'appliquer la législation en matière d'extension de bail qui impose aux sociétés de logement de service public le respect de plusieurs conditions et notamment que le logement doit être proportionné en termes de nombre de chambres. Un jugement de la justice de paix et un recours de la Chambre de la Société wallonne du Logement ont déjà été rendus, les deux ne donnent pas raison à Monsieur Cucurachi. Nous proposons à Monsieur Cucurachi un départ à l'amiable (ou un transfert vers un autre logement proportionné) afin de lui éviter des frais de justice importants. »
Actuellement, un dernier courrier a été envoyé. Enio est prêt à acheter la maison si la Sambrienne lui accorde. Une sorte d’accord à l’amiable.