À Charleroi, l’opération « Été Solidaire » se termine cette semaine. Et ça a été une année record. « Été Solidaire », c’est une opération de la Région Wallonne qui finance l’engagement de jobistes par les communes. Et cette année, à Charleroi, ce sont pas 74 jeunes qui ont été engagés.
Une année record
« Été Solidaire », cette année, bat des records dans la métropole. Ce ne sont pas moins de 74 jeunes qui ont été engagés par la Ville grâce à cette opération financée par la Région Wallonne. Et ce, pour neuf chantiers, dont six en collaboration avec la société d’habitations publiques locale, la Sambriene. Et ils sont tous encadrés par des associations locales.
« Il y a quelques années, on faisait deux ou trois projets par an et on avait une vingtaine de jeunes, se souvient David Conte, le porte-parole de la Sambrienne. Avec l’aide de la Ville de Charleroi et le soutien de tous les acteurs locaux et de la Wallonie, ça nous permet de battre un record, et surtout de concrétiser de plus en plus de projets dans de plus en plus de quartiers sur quasiment l’ensemble de Charleroi. »
Par les habitants. Pour les habitants
Les idées de chantiers viennent des habitants et les travaux sont réalisés par des jeunes issus du quartier. Dans le projet de la Docherie, les jeunes ont réalisé des bacs à plantes aromatiques, des hôtels à insectes et des bancs pour améliorer la vie du quartier. Comme sur les autres chantiers dans des quartiers de la Sambrienne, c’est la société d’habitations publiques qui a fournit le matériel.
« De manière à ce que ce soit un lieu de rencontre et de convivialité pour les habitants. Et c’est aussi une manière de les sensibiliser à l’importance de la biodiversité », explique Sylvie Lambinon, la Directrice de la Régie des Quartiers de Charleroi qui encadre ce chantier et deux autres d’Été Solidaire à Charleroi.
« Ce qui m’intéresse, c’est de refaire les cités, les rafraichir et donner envie d’y habiter ou d’y venir », ajoute Laura, l’une des jobistes
« Ici, je travaille avec des professionnels qui me donnent de bons conseils. Ça m’aidera pour plus tard. Et je suis aussi fier de notre travail. Je suis impatient que les gens du quartier viennent s’assoir sur les bancs que nous avons construits », commente aussi Luther, un autre jobiste.
Et la méthode porte ses fruits puisqu’à la Sambrienne, on constate que les réalisations d’Été Solidaire sont bien respectées et peu abimées ou vandalisées. On y tient parce que ce sont les jeunes du quartier qui les ont réalisées avec talent, mais surtout avec cœur.