A quelques jours du triple scrutin du 9 juin, nous tentons de vous éclairer sur le fonctionnement de la lasagne institutionnelle par le prisme de secteurs qui touchent notre quotidien.
Intéressons-nous à la mobilité. Une même voirie peut dépendre du niveau communal et de la région wallonne, par exemple. Une nouvelle fois, les niveaux de compétences pour un même secteur sont divisés.
Comment fonctionne la mobilité dans notre Etat fédéral ?
Dans notre petit pays, les compétences liées à la mobilité sont réparties principalement entre l’Etat fédéral et les Régions.
Certains aspects de la mobilité sont aussi gérés par les communes, notamment via l’échevin en charge de cette matière et des conseillers en mobilité.
En résumé, pour la Mobilité, les communes et les provinces travaillent plutôt sur les projets d’aménagement, la Wallonie endosse les compétences pour le TEC, les matières de covoiturage, les aéroports, le permis de conduire, la sécurité routière et les dossiers relatifs à l’intermodalité, ...
Le Fédéral est actif pour les aéroports nationaux, l’entreprise chargée du contrôle du trafic aérien Skeyes (anciennement Belgocontrol), mais aussi la SNCB et Infrabel.
Des liens étroits entre la Région et les communes
La Région peut également donner l’impulsion pour l’élaboration de Plans de Mobilité dans les communes. Par exemple, pour notre région, c’est le Gouvernement de Wallonie qui a adopté le projet de Plan de Mobilité de Charleroi Métropole. Un plan qui concerne 30 communes et qui propose des actions pour une mobilité plus durable à l'horizon 2030. De nombreuses communes avaient demandé plus de considération, notamment pour les dossiers de la RN54 et de la Nationale 5. Après de vives oppositions et des pétitions, la feuille de route a finalement été réadaptée. La nouvelle mouture du plan vient d’être adoptée par la Wallonie.