Cela fait déjà un certain temps que l’on parle de la réhabilitation du bâtiment de la galerie « Eldorado » ou « Eldo » dans le centre de Charleroi. Cette fois un nouveau projet se concrétise à cet endroit avec l’octroi d’un permis d’urbanisme ce mardi par le Conseil communal, sous l’impulsion de l’échevine du Logement Laurence Leclercq (PS), afin que le bâtiment soit transformé en kots étudiants.
Le bâtiment de « l’Eldo » est très connu dans le centre-ville carolo. Cette ancienne galerie commerciale se trouve à l’angle de la rue de la Montagne et du Boulevard de l’Yser. Après des années de léthargie, un nouveau projet semble se concrétiser : loger des étudiants. Et c’est une bonne idée, car le chantier du futur campus universitaire de de la Ville-Haute avance, lui, plutôt bien et la demande du monde estudiantin est d’ores et déjà importante.
L’immeuble était donc doté d’une galerie commerciale, de plusieurs petites cellules et de bureaux aux étages. Il va bénéficier d’une réhabilitation en profondeur. Le permis qui vient d’être accordé prévoit que le rez-de-chaussée soit scindé en deux cellules. Quant aux étages, ils accueilleront pas moins de 144 kots et 8 logements communautaires.
Le Collège communal de Charleroi précise que le projet comprendra également des kots adaptés aux personnes en situation de handicap, ainsi que de grands espaces collectifs conviviaux (salles de travail, bibliothèques, salle de fitness), un local vélo, ainsi que des espaces extérieurs et des terrasses couvertes. Enfin, ce projet inclut une conciergerie.
Un emplacement stratégique, au coeur de la ville en mutation
Pour les autorités communales, la création de kots est un réel catalyseur pour le centre-ville. « La rue de la Montagne est le lien entre la Ville-Basse et la Ville-Haute, chacune étant le théâtre de projets et investissements publics et privés. Cette artère est donc essentielle. Avec ce projet, de nouveaux habitants vont repeupler et dynamiser ce quartier, et l’arrivée de ces jeunes engendrera de facto l’installation de nouveaux services pour répondre à leurs besoins quotidiens. C’est donc l’ensemble du centre-ville qui va gagner en attractivité», précise l’échevine Laurence Leclercq.
Christophe Baneton