La ville de Charleroi a accueilli ce jeudi, une délégation de 24 diplomates issus des 18 états membres de l'Europe. Une opportunité inédite pour se vendre selon nos confrères de l'Avenir.
Ambassadrices, ambassadeurs et représentants des états membres de l'Union Européenne étaient présents à Charleroi ce jeudi matin dans le cadre d'une journée consacrée à la transition économique de la ville. Jamais une mission diplomatique de cette ampleur n’avait été organisée au Pays noir.
"Dans le cadre de la présidence du conseil de l’Union que la France assure pour quelques mois encore, son ambassadeur, M. François Sénémaud, nous avait contacté fin janvier.Son projet était de consacrer une visite dédiée à la fois à la mémoire industrielle de Charleroi, et à sa reconstruction", confie l’échevine Laurence Leclercq, en charge des Relations internationales.
La délégation a débuté la journée par la découverture du site de l'ancien charbonnage et des musées du Bois du Cazier situé à Marcinelle. Un site conçut pour faire le lien entre le passé, le présent et le futur de la Ville.
"Pour comprendre l’histoire de Charleroi, il nous semblait indispensable de venir ici", indique l’ambassadeur de France, M. François Sénémaud.
La journée a continué avec la découverte du dernier étage du bâtiment Soleo d'Igretec. La bourgmestre de Charleroi, Paul Magnette et le secrétaire d'État à la Relance, Thomas Dermine ont présenté le plan de redynamisation de la Ville. Ensuite, les ambassadeurs ont rencontré l'architecte Arthur Hardy, de la cellule Charleroi Bouwmeester. Ce dernier a présenté dans les grandes lignes, le master plan Sombre Ouest et la reconversion de la friche industrielle de plus de 100 hectares aux portes de l'intra-ring.
Un exemple pour l'Europe
La diplomatie ouvre des perspectives à l’accueil de nouveaux opérateurs économiques ou investisseurs immobiliers.
"Ce qui se fait ici constitue un bel exemple de ce que nous voulons pour l’Europe. Nous nous voyons régulièrement pour faire le point sur les priorités et politiques menées par la Belgique, mais, nous ne nous étions jamais unis en si grand nombre afin de nous déplacer dans une ville", commente François Sénémaud.
Une belle opération de relations publiques et de visibilité pour la première métropole de Wallonie.