Le Centre de Distribution Urbaine (CDU) de Charleroi a été inauguré en 2016. Il s’agissait d’une première en Wallonie ! Une nouvelle plateforme logistique, au départ de laquelle des vélos, des camionnettes électriques et des petits camions devaient prendre le relais des semi-remorques.
Lors de son inauguration en mars 2016, le centre de distribution de City Dépôt était présenté comme une innovation pour la livraison en centre-ville. Il faut dire que la société originaire d’Hasselt avait de l’expérience en la matière.
À Bruxelles, Anvers, Gand, Bruges, Louvain et Hasselt, CityDepot a fait ses preuves en appliquant sa solution pour la distribution durable de marchandises.
Mais à Charleroi, rien ne se passe visiblement comme ailleurs.
6 millions d’euros
A l’époque de l'inauguration du centre de distribution, l’échevin du commerce, des Affaires Economiques et des Sports Philippe Van Cauwenberghe, se félicitait de ce progrès pour sa métropole.
« Outre la prise en charge du « Last Mile », CityDepot va aussi faciliter la vie des commerçants en leur proposant des services personnalisés dit du « First Mile » qui ont déjà fait leur preuve dans les autres villes où cette société est installée depuis parfois plusieurs années. Grâce à une gestion intelligente et interactive des demandes, les transports des commandes et marchandises depuis le centre-ville vers la périphérie pourront être mutualisés et acheminés au moyen du même véhicule propre. »
Le CDU était, il faut le dire une solution prometteuse dans laquelle l'Europe n'avait pas hésité à investir 6 millions via le fonds européens FEDER.
L’année suivante, en 2017, des contacts avaient même été pris avec l’enseigne suédoise jaune et bleu, pour créer un point d’enlèvement de sa marchandise à Charleroi.
Mais au final, la sauce ne prend pas.
La ville de Charleroi cherche une solution
L'accès est compliqué pour les camions et les commerçants n'adhèrent pas à la formule du dernier kilomètres livré de manière durable.
La société city dépôt a retiré ses billes, et Xavier Desgain, l’échevin écolo en charge de ce dossier se retrouve aujourd'hui avec un bâtiment inoccupé sur les bras.
Il s’est confié à nos confrères de la Rtbf sur la possibilité de créer un pôle logistique pour la ville et un centre de dépôt pour le secteur culturel.
A suivre…
Source : Rtbf