Aussi bien le Charleroi Volley que Tchalou ont été mis au repos forcé, ce week-end. Une remise actée en semaine pour les Moncelloises et juste quelques heures avant la réception de Genk pour les Thudiniennes. En volley, la situation se complique pour tous les clubs, contraints dans les prochaines semaines à enchaîner les rencontres.
"C'est compliqué, avoue Emmanuelle Menegatti, joueuse de Tchalou. On prépare les rencontres dans les détails et on s'entraîne énormément pour aller chercher la victoire, mais sans pouvoir jouer. C'est frustrant."
Une cadence infernale
Pour boucler le championnat, les clubs de Liga vont devoir s'astreindre à un programme démentiel puisque les rencontres remises devront se disputer en semaine. Pas évident pour des clubs déjà privés de leurs supporters et qui oscillent entre professionnalisme et statuts amateurs.
"On va essayer, peut-être, de décaler la fin du championnat et les play-off, explique Denis Van Bever, administrateur de Volley Belgium. C'est la course pour les heures de salle car d'autre sports se retrouvent dans le même cas... Il est clair que si on veut avoir des champions de manière régulière, il faudra trouver des solutions."
La marge de manoeuvre de la fédération est restreinte et plusieurs voix s'élèvent déjà pour demander la suppression des descentes. Un joli casse-tête en perspective.
Etienne Gilain