Comme chaque année, le COS accueillait les futurs champions d'art martiaux ! Dans ce championnat de Belgique, où le plus important est de prendre de l'expérience et surtout du plaisir, les jeunes étaient au rendez-vous !
Les championnats de Belgique Junior de l'AWAM, l'Association Wallonne des Arts Martiaux, avait lieu ce week-end dans les enceintes carolos du COS ! Organisé par le Tan Lang Charleroi, il regroupait différentes catégories réparties en fonction de plusieurs critères, comme le souligne Théo Papas, organisateur de l'événement : "Il y a les catégories en fonction du poids et de l'âge. On essaie de rassembler les jeunes qui ont le même âge et le même poids. En fonction de ça, il y a les catégories de poids qui sont faites. Les combats se font par élimination directe jusqu'à la finale. Le vainqueur de chaque catégorie obtient un titre officiel de champion de Belgique de l'AWAM."
Apprécié des différents clubs, cet événement est une bonne occasion pour les futurs champions de se mesurer à des adversaires de leur calibre. Majid Ben Hammou, coach au WA Shan 3 de Mont-Saint-Guibert, trouve ce genre de compétition importante pour les plus jeunes : "Tant que la compétition est bien cadrée, comme c'est fait ici, vous voyez une bonne ambiance. Il n'y a pas de vainqueurs. Les enfants sont là vraiment pour se lancer et pour démarrer sur le tatami. C'est très important pour eux de se dire : "on ne fait pas que s'entraîner, on va aussi à des compétitions sur des événements où nous sommes mis à l'honneur"."
Un point d'honneur sur l'encadrement, tant au niveau sportif que médical
Les jeunes du club organisateur peuvent compter sur le soutien d'un jeune coach champion de Belgique, Mehdi Tizamrin : "Le coach m'a ramené ici pour échauffer tous les jeunes, pour qu'il puisse faire un beau combat aujourd'hui. L'année passée, j'ai été champion ici en moins de 18 ans. Cette année, j'ai eu la ceinture de champion de Belgique en plus de 18 ans. Donc je pense qu'à ce niveau-là, je peux aider les jeunes aujourd'hui à exprimer leur potentiel sur le tatami."
De légères blessures peuvent survenir quand les jeunes s'affrontent, malgré les protections. C'est pour cette raison que Jean-Philippe Gerardi est présent en cas de besoin : "Mon rôle ici est avant tout d'assurer la sécurité dans un but d'aide soignant, tout simplement. S'il y a un combattant qui se blesse, on le prend en charge ici. S'il y a besoin de services plus spécifiques, comme les urgences ou les secours, on les appelle."
Avec une quarantaine de participants, cet après-midi dédié aux arts martiaux aura permis aux petits comme aux plus grands, de s'affronter dans les meilleures conditions possibles.