Monceau recevait Saint-Symphorien pour la 24e journée de D3 ACFF. Un adversaire à la portée des Moncellois sur papier, mais ils se feront surprendre par des Symphorinois bien déterminés à sortir la tête de l'eau au fond du classement. Une confrontation qui terminera sur le score de 1-3.
L'heure était à la confirmation du côté de Monceau-Châtelet pour le match face à Saint-Symphorien. Après une bonne série de match du côté des Moncellois, la réception des Symphorinois était une bonne occasion d'engranger les trois points. Si la rencontre semble faisable pour Monceau sur papier, c'est sans compter la détermination des Symphorinois luttant en fond de classement. Cette volonté de sortir la tête de l'eau va se faire sentir dès l'entame de match. Saint-Symphorien se crée rapidement des occasions et pousse Cacciatore à déjà s'illustrer. Le flanc gauche étant le pont faible des Moncellois en début de match, il sera exploité au maximum par l'équipe adverse. De cette façon, Ulens va tenter sa chance sur ce côté d'une frappe lointaine. Le ballon lobe le gardien Moncellois, trop avancé, et c'est déjà 0-1 après 4 minutes de jeu. Monceau-Châtelet n'arrive pas à mettre son jeu en place et Saint-Symphorien se fait de plus en plus pressant. La défense moncelloise est aux abois et Béfahy se fera surprendre dans le dos, causant la faute dans le rectangle. Le pénalty sera transformé, à nouveau, par Ulens. 0-2 à la 35e. 5 minutes plus tard, Ulens plantera le 0-3 grâce à un coup franc joué rapidement et un trou béant dans la défense de Monceau-Châtelet. Une première mi-temps animée et transformée en cauchemar pour l'équipe locale. Si des espoirs vont naitre après la réduction du score par Fernémont, également sur pénalty, 1-3 à la 47e, il n'en sera finalement rien. Le score restera inchangé au coup de sifflet final.1-3.
"Quand c'est 0-3 à la mi-temps avec des erreurs défensives graves, le match est plié. On a eu un petit sursaut au 1-3 et une meilleure deuxième mi-temps, mais ce n'est clairement pas le match qu'on s'était imaginés." déclare Michel Dufour, entraîneur de Monceau-Châtelet.
Sacha Benazzi